Le 1er Congrès des écrivains et artistes noirs et les étudiants africains

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Description

Le 1er Congrès des écrivains et artistes noirs qui s’est tenu à la Sorbonne du 19 au 22 septembre 1956 est un événement majeur dans le monde et chez les étudiants africains de l’époque. C’est pourquoi il est bon de dégager la signification de cet événement historique avant d’examiner ses répercussions sur la lutte des étudiants africains revendiquant l’indépendance et l’unité des pays africains.
Ce Congrès s’est tenu un an après la Conférence de Bandoeng qui a réuni en avril 1955 les représentants des pays d’Asie et d’Afrique luttant contre la domination coloniale et en faveur de l’indépendance totale.
Toujours la même année, survint l’indépendance du Soudan anglo-égyptien qui a ouvert la voie aux Indépendances de plusieurs pays africains.
L’année 1956 où se tient le 1er Congrès des écrivains et artistes noirs est jalonnée d’événements politiques très importants : les indépendances du Maroc, de la Tunisie, l’insurrection de Budapest (Hongrie), la nationalisation du canal de Suez par le colonel Gamal Abdel Nasser et le vote de la loi-cadre Gaston Defferre par la France acculée à faire une opération contre-feu en accordant une semi-autonomie aux pays africains qu’elle dominait.
Dans son discours d’ouverture, Alioune Diop, directeur de la revue Présence Africaine ne manqua pas de qualifier cette rencontre de « second événement » de la décade après la Conférence de Bandoeng : « Si depuis la fin de la guerre, la rencontre de Bandoeng constitue pour les consciences non européennes l’événement le plus important, je crois pouvoir affirmer que ce premier Congrès mondial des Hommes de Culture représentera pour nos peuples le second événement de cette décade… »…

 

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Page 77 à 85 : Serge Patient – Circonstances guyanaises
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