Description
J’ai toujours considéré mes cheveux comme un problème. Adolescente je ne les trouvais pas beaux, j’ai passé toute cette période les cheveux tirés en arrière même quand j’ai découvert le défrisage à froid. Ma ‘tignasse’ était complètement délaissée, à l’abandon.
En écrivant les premières lignes de cet ouvrage, j’étais loin d’imaginer toute la réflexion que cela allait m’inspirer. L’idée de tenir un journal m’est venue en lisant de nombreux articles sur les cheveux dits crépus.
Mes recherches sur le sujet ont débutées alors que je cherchais un moyen de soigner, réparer, prendre soin de mes cheveux défrisés très abîmés, donc d’une manière on ne peut plus banale.
J’avais déjà beaucoup lu sur le sujet mais sans vraiment pousser la réflexion. Au fond, l’idée de revenir au naturel a toujours été plus ou moins présente dans mon esprit, j’ai toujours été fascinée par les chevelures bouclées, frisées ou crépues denses et imposantes.
Je n’ai plus porté mes cheveux au naturel depuis l’âge de quinze ans peut-être par manque d’audace, pour ne par sortir du lot, par honte ?
Quoiqu’il en soit mes recherches, mes lectures m’ont amenées à pousser la réflexion jusqu’à la prise de décision de redevenir naturelle, de laisser parler mes origines et de les montrer à la face du monde, sans en avoir honte.
Ma décision prise, j’ai entrepris de récolter un maximum d’informations et j’ai trouvé réponse à mes questions sur des sites étrangers, principalement américains.
Je me suis alors demandée pourquoi si peu de personnes en France partageaient leur expérience alors que nous sommes si nombreuses concernées par le sujet ?
Pourquoi la plupart des transitions capillaires que j’ai visionnées sont postées par des internautes américaines ou canadiennes et rarement françaises ?
Une réflexion en entraînant une autre, j’ai décidé de témoigner de ma propre expérience afin d’accompagner celles qui souhaiteront faire leur transition.
De la prise de décision jusqu’à la complète transition, je témoignerai de mon ressenti, de celui de mon entourage. J’essaierai de me procurer et de tester les produits spécifiques à mon type de cheveux. Je fabriquerai des masques, des soins d’après les recettes de ma mère mais aussi à partir de celles trouvées sur Internet ou dans des ouvrages.
Le but est de me convaincre moi-même tout d’abord, puis d’autres ensuite que nos cheveux ne sont pas nos ennemis, que nous devons leur consacrer du temps et qu’en toute logique ils nous le rendront bien.
Certes l’idée d’écrire sur les cheveux peut paraître saugrenue, cependant, mes cheveux ont toujours été au centre de mon attention compte tenu de l’importance du paraître dans la société dans laquelle nous vivons mais aussi parce différente de mes camarades de classe au début de ma socialisation.
Il fallait à tout prix, réduire voire éliminer cette différence au risque de se faire remarquer mais aussi pour paraître plus belle. Plus belle selon quels critères ? Certainement ceux qui nous sont imposés.
A l’heure où j’écris ma décision date de plusieurs mois, deux pour être exacte, je ne la regrette pas un instant et je sens que les mois passant je vais être agréablement surprise. Voici donc mon expérience. Merci d’avance de la partager avec moi.
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