Description
Cette étude s’inscrit dans l’orientation pionnière tracée par le Regretté Cheikh Anta Diop à qui les auteurs se réfèrent souvent pour étayer leurs points de vue, mieux leur thèse : une défense et une réhabilitation de la civilisation noire, dans le temps et l’espace. Ce travail est d’une grande richesse. Il est très documenté. Les références, nombreuses, concernent aussi bien l’Égypte ancienne, l’Afrique noire précoloniale et actuelle, que les Antilles, les Amériques noires ou l’Inde dravidienne. Des auteurs qui font autorité y sont cités. Cet ouvrage apparaîtra, cependant, comme un “pavé jeté dans la mare” des partisans de la domination masculine, de la supériorité, en matière de droits de l’homme, de la civilisation indo-européenne, occidentale. Dans le domaine scientifique, il dérangera les théoriciens — parmi lesquels de grands noms de savants — du pluralisme culturel, comme ceux du relativisme culturel dont les défenseurs sont nombreux parmi les scientifiques. Les controverses ne manqueront donc certainement pas, à propos de ce travail. Quoi qu’il en soit, cette étude, d’une grande richesse et d’un grand intérêt, mérite d’être lue, méditée et discutée. Les auteurs ne demanderaient pas mieux et en seraient comblés.
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