La falsification de l’histoire dans les manuels scolaires le cas de la Côte d’Ivoire

CHF23.00



Rupture de stock

Catégories : ,

Description

Pendant longtemps, l’histoire africaine était un discours idéologique justificatif de la domination politique, économique et militaire européenne.

C’était la tâche de l’enseignement colonial de véhiculer cette vision européenne de l’histoire de l’Afrique.

Mais entre 1946 et 1954, Cheikh Anta Diop va opérer « la rupture épistémologique et  philosophique »1 et restituer à l’Afrique et à l’humanité leur véritable histoire.

Son audace devient le fondement de l’historiographie africaine contemporaine.

Mais depuis a-t- on jamais fait le bilan de la nouvelle écriture de l’histoire dans l’enseignement ?

Aussi cette étude tente – elle de répondre aux questions suivantes :

Qui écrit notre histoire ? Dans quel but déclaré ? Quel est la matière historique abordée ? Le discours historique est- il un discours scientifique ? L’histoire est-elle écrite dans une perspective afrocentrique 2 ? Quel pourrait être l’impact de cet enseignement sur la société ? Quelles seraient les mesures correctrices à prendre ?

L’étude cible les manuels scolaires d’histoire des classes des collèges de la Côte d’Ivoire édités par le groupe Hatier International 3 et qui sont utilisés à titre exclusif par l’éducation Nationale. Ces livres sont toujours en vigueur, depuis 16 ans pour les plus anciens d’entre eux.

L’étude se limite aux périodes de la préhistoire et de l’histoire ancienne. La période choisie est décisive car elle présente l’intérêt d’évaluer la place accordée à l’Afrique dans la genèse de l’humanité et le rôle inaugural que ce continent a joué dans l’élaboration de la civilisation.

Ainsi le plan de l’étude se présente en trois parties :

– La première partie examine les questions ; qui écrit l’histoire ? et pourquoi ?

– La deuxième partie relative à la critique historique présente chronologiquement les faits et les faits passés sous silence tout en évaluant leur impact sur le discours.

– La troisième partie dégage de ce qui précède les principes directeurs qui guident cette écriture de l’histoire.

Tout au long de cette « enquête », il y a l’intention avouée de « traquer », de démanteler, de « déconstruire » la falsification dans l’histoire. Le but est de veiller à la transmission de la vérité historique aux jeunes générations pour que soit préservé le patrimoine intellectuel de l’humanité.

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “La falsification de l’histoire dans les manuels scolaires le cas de la Côte d’Ivoire”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *