Le cancer un fléau qui rapporte

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Description

Alors que la mortalité par cancer ne cessait de diminuer depuis plus de trente ans, le cancer a été déclaré priorité de santé publique dès 1998 et l’objet de plans successifs d’organisation extrêmement coûteux (1,97 milliard d’euros pour le plan 2009-2014). Le coût du cancer s’élève environ à 14 milliards d’euros annuels pour 350 000 nouveaux patients par an soit 8% des dépenses de santé pour 2% de la population. Les valeurs boursières pharmaceutiques sont devenues valeurs refuges.
La mise à disposition très précoce de nouvelles molécules dites innovantes pour 1 milliard d’euros annuel échappe au circuit sécurisé habituel du médicament. Vendues à prix d’or avant même les résultats des essais thérapeutiques, elles mettent en péril l’équilibre de la Sécurité sociale sans bénéfice majeur pour les patients et posent la question du bien-fondé de ces décisions autocratiques au profit de Big Pharma.
Et si le système d’organisation des soins et de la recherche en cancérologie mis en place depuis 2005 mettait à mal l’indépendance professionnelle du médecin, ruinait le colloque singulier médecin/patient, remplaçait la médecine adaptée à chacun par des recettes obligées venues d’en haut et appliquées à tous ? La liberté de soigner est essentielle. Sa perte pose non seulement le problème de la qualité des soins mais aussi celui du totalitarisme rampant qui ronge notre société.

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