L’Egypte pharaonique: une civilisation négro-africaine

Description

L’Afrique noire est l’inventrice de l’écriture et des mathématiques. Mais, l’apport de l’Afrique au monde ne se limite pas à l’écriture et aux mathématiques, ou aux nombreux domaines de sciences (physique, chimie, astronomie, médecine, chirurgie, architecture, navigation, psychologie, sociologie, botanique, …) ; il s’étende également à la religion, à la philosophie et plus largement à la spiritualité. L’Afrique transmettra progressivement au reste de l’humanité toutes ces inventions fondamentales.

Il est certain que pour le grand public, mais aussi pour la plupart des personnes considérées communément comme cultivées (agrégés, docteurs ès lettres et docteurs ès sciences, ainsi que les nombreux autodidactes), la thèse d’une “Afrique noire, Berceau des civilisations” est une des plus énormes aberrations qui soient.

Pourtant, les faits sont là, cette thèse est de très loin jusqu’à nouvel ordre la plus fondée de toutes. Les autres thèses de l’émergence des civilisations humaines (telles “L’Europe, Berceau des civilisations”, “La Mésopotamie, Berceau des civilisations”) ont pour fondements non pas des faits, mais la falsification de l’histoire de l’humanité; histoire falsifiée qui est bel et bien au fondement de nos écoles et universités et qui est diffusée à l’envi par la plupart de nos médias.

Le savant sénégalais Anta DIOP et le professeur congolais Mwené Ddzalé OBENGA ont eu l’occasion d’apporter un très riche et très solide ensemble de preuves supportant la thèse de “L’Egypte pharaonique, civilisation négro-africaine” ou ce qui est équivalent “L’Afrique noire, Berceau de la Civilisation“, puisque la civilisation égypto-nubienne est la première civilisation apparue au monde. Ils ont notamment fait lors du colloque d’égyptologie tenu au Caire du 28 janvier au 03 février 1974, organisé par l’UNESCO.

Soulignons qu’il est à l’honneur de l’ensemble des dix huit-experts participants de réputation mondiale (dont l’imposante délégation française), opposés aux professeurs DIOP et OBENGA, d’avoir reconnu sans ambiguïté, aucune, la très nette supériorité des communications des professeurs DIOP et OBENGA.

Ce colloque de type historique est unique en son genre  -dans le temps comme dans l’espace, il n’a pas d’équivalent-  en ce que ce fut l’occasion d’un total débat contradictoire. Ce colloque est par conséquent la preuve scientifique de la thèse “L’Afrique, Berceau de la Civilisation“.

Cependant, l’intérêt des travaux du professeur Anta DIOP est beaucoup plus vaste : Il met de nouveau au grand jour l’énorme potentiel intellectuel de l’Afrique  -continentale et afrodescendante-  dont peut jouit l’Humanité tout entière à l’avenir. En effet, ce que l’Afrique a fait hier, elle peut le refaire demain. “Comment le pourra-t-elle, d’autant plus qu’elle est agonisante ?”, entend-on. Avec sérénité, le professeur Anta DIOP répond en substance : L’Afrique le pourra en renouant avec sa Conscience Historique et sa Tradition des Sciences qui ont permis à la civilisation égypto-nubienne d’être à ce jour la plus brillante civilisation, la plus inventive de toutes. A cette fin, il importe que dès le plus jeune âge les nouvelles générations soient éduquées en ce sens ; mission fondamentale incombant aux aînés.